Malaisie
On appelle cela le Haze, et a priori une ville qui donne un nom au nuage de pollution qui l’étouffe est une ville qu’il faut fuir.
Jeanne Taris l’a pourtant parcourue, Kuala Lumpur, suffocant dans son Haze venu des forets indonésiennes en feu. Elle a saisi les gratte-ciels insolents autant que les bicoques en ruine, les rats entre les jambes et la kyrielle de communautés qui composent la capitale malaisienne.
Et puis elle a parcouru le reste du pays, les bus de nuit vers l’île de Penang, le Sultanat de Kelantan - contrôlé par un parti islamiste -, les idylliques îles Perhentian… Dans son objectif, des vies de contrastes, de plaisirs, de peines, de joies, de bas-quartiers nocturnes enlaidis des néons.
La Malaisie, dans sa beauté et sa complexité.